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Journée internationale du bonheur

Publié dans : Blog
Posté sur : 20 mars 2024

En 2013, les Nations Unies ont commencé à célébrer la Journée internationale du bonheur afin de reconnaître l’importance du bonheur et du bien-être dans la vie quotidienne des gens du monde entier¹. La résolution visant à proclamer le 20 mars comme Journée internationale du bonheur a été initiée par le Bhoutan, un pays qui depuis le début des années 1970 se concentre davantage sur le bonheur national que sur le revenu national. En fait, le Bhoutan a adopté la mesure du bonheur national brut plutôt que celle du produit national brut pour souligner l’importance du bonheur en tant que signe de développement progressif². En reconnaissant et en célébrant la Journée internationale du bonheur le 20 mars, nous pouvons nous rappeler de donner la priorité à notre bien-être et de cultiver le bonheur dans notre vie quotidienne ainsi que dans nos organisations. 

D’un point de vue très personnel, en écrivant ce blogue, j’ai pris le temps de réfléchir à ce qui me rend heureuse et à la façon dont, en période de stress, j’ai eu recours à des approches thérapeutiques pour cultiver un sentiment de bonheur ou de bien-être. Voici quelques exemples qui, espérons, vous aideront à cultiver le bonheur dans votre vie personnelle ainsi que dans vos communautés. 

1. Développer la pleine conscience : la pleine conscience consiste à être pleinement présent·e dans un moment³. Il peut être difficile de la cultiver et c’est l’une des choses les plus difficiles que j’aie jamais essayé de faire. Je me suis toujours demandé comment quelqu’un pouvait s’asseoir tranquillement sans penser à rien, alors que mon cerveau est constamment en train de réfléchir à des idées. Pire encore, ces idées ne semblent jamais linéaires. Je peux passer de la façon de relier des concepts aux personnes que je devrais rassembler pour une réunion ou à ce que je vais cuisiner pour souper! Au fil des ans, j’ai essayé différentes méthodes pour être calme et présente, mais des suggestions comme faire des exercices de respiration pendant 20 minutes me semblent terrifiantes. Cependant, pour y parvenir, j’ai commencé par me concentrer sur ma respiration pendant des périodes de deux minutes. Comme pour toute habitude, j’ai commencé tranquillement, et je m’assure de le faire deux fois par jour pendant deux minutes : seulement respirer. 
2. Établir des relations : une autre façon de créer le bonheur et le bien-être dans ma vie est d’établir des relations positives. Un élément important pour établir des relations est le renforcement de ma propre capacité à communiquer avec divers groupes de personnes. Ce faisant, j’ai trouvé des moyens de résoudre les conflits avec mes pairs et mes collègues, de cultiver l’empathie en posant d’abord des questions, ainsi que de trouver des espaces sûrs me permettant d’explorer et d’améliorer mes compétences en matière de communication. Ces pratiques m’ont apporté un bonheur et un épanouissement immenses en commençant et en terminant avec les êtres humains au centre de la conversation. 
3. Prendre soin de soi : prendre soin de soi est un moyen simple, mais très efficace, de favoriser le bonheur et le bien-être. Aussi petit soit-il! Je peux prendre soin de moi en mangeant de la bonne cuisine, en faisant une marche ou en restant sur mon divan pendant toute une journée. Chacun·e a une façon différente de prendre soin de soi-même, car prendre soin de soi, c’est être à l’écoute de son corps et de ses besoins. Nous devrions tou·te·s être plus à l’écoute! D’autant plus que la façon dont nous prenons soin de nous-mêmes se reflète souvent dans notre environnement de travail. 

Un des plus beaux aspects de la célébration de la Journée internationale du bonheur aux Nations Unies et de l’intégration du bonheur dans les objectifs nationaux d’un pays est que, en tant qu’organisations, il y a des ressources qui nous aident à prendre en compte le bonheur et le bien-être de nos employé·e·s. Par exemple, les Bhoutanais·es ont défini quatre piliers du bonheur national brut qui touchent à des éléments tels que la gouvernance et le développement socio-économique⁴, le gouvernement bhoutanais utilise neuf domaines pour mesurer le bonheur dans le pays, notamment le bien-être psychologique et la culture⁵, et les Nations Unies publient un rapport mondial sur le bonheur décrivant les types de données qui peuvent être utilisées pour évaluer le bonheur et le bien-être à l’échelle mondiale⁶. Par conséquent, d’un point de vue organisationnel, nous pouvons également envisager un certain nombre de moyens de cultiver le bonheur et le bien-être en pensant à nos employé·e·s. 

1. Satisfaction garantie : quelque chose qui m’a frappé en parcourant le rapport des Nations Unies sur le bonheur dans le monde en 2023 est la démarche très simple qui consiste à poser la question suivante : « Dans quelle mesure êtes-vous satisfait·e de votre vie ces jours-ci? » Selon le rapport, poser la question par rapport à la satisfaction de cette manière permet aux gens de réfléchir à leurs propres idées de la satisfaction ou du bonheur sans avoir besoin de les définir. Ainsi, alors que nous nous penchons sur le recensement de nos employé·e·s et tentons de comprendre où ils·elles se trouvent, peut-être qu’une question sur la satisfaction peut aider les organisations à mieux fournir des ressources et des environnements accueillants à leurs employé·e·s. 
2. Le travail et notre santé mentale : d’un point de vue organisationnel, il est très important d’identifier et d’atténuer les problèmes liés à la santé mentale pour tou·te·s les employé·e·s. Il s’agit notamment de réduire la stigmatisation en normalisant les conversations sur la santé mentale, mais aussi de comprendre comment et pourquoi la santé mentale peut être différente d’une personne à l’autre. Le guide éducatif du CCDI, La santé mentale en milieu de travail, comprend des ressources qui explorent ces sujets, ainsi que des stratégies organisationnelles pour soutenir la santé mentale des employé·e·s. Lorsque les employé·e·s sont en bonne santé mentale, les relations de travail prospèrent également.  

En cette Journée internationale du bonheur, j’aimerais encourager tout le monde à se joindre à moi pour s’engager à donner la priorité à notre bien-être et à faire des choses qui nous rendent heureux·euses. Au-delà de nous-mêmes en tant qu’individu·e·s, trouvons tou·te·s des moyens de créer un monde où le bonheur prospère, où la compassion ne connaît pas de limites et où la poursuite du bonheur devient un effort commun, tant au niveau personnel qu’au niveau de l’organisation. 

- L’équipe de recherche du CCDI 

Ressources  (cliquez ici pour consulter les sources)

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